Marrakech: une influenceuse brésilienne accuse des policiers de l’avoir obligée à montrer son sexe

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Linfluence brésilienne Liziane Gutierrez a raconté l’expérience « cauchemardesque » qu’elle a vécue pendant plus d’un mois au Maroc.

 

Après plus d’un mois de détention au Maroc, l’influenceuse et star de téléréalité brésilienne Liziane Gutierrez a raconté le calvaire qu’elle a vécu. Celle qui compte plus de 1,5 million de followers sur Instagram a notamment relaté une expérience traumatisante avec des policiers à Marrakech.

«La prison était un cauchemar. Ils pensaient que j’étais une transsexuelle, alors j’ai dû écarter les jambes devant deux femmes et deux hommes. Je n’ai jamais été aussi humiliée dans ma vie. Et ils regardaient en moi comme un docteur ou autre, et je pleurais», a-t-elle dit, citée par The Sun.

Après cette «vérification», les policiers, convaincus que Gutierrez était une femme, l’ont mise en détention. «Si j’étaits une transsexuelle, j’aurais probablement été dans la prison des hommes», a-t-elle poursuivi, soulignant que «dans la petite pièce, il était supposé y avoir pas plus de 10 filles, mais il y en avait 20».

La Brésilienne a également décrit les conditions de sa détention: «des insectes et des mouches partout», «pas de ventilation, mais des gens fumaient», «les toilettes étaient comme un trou dans le sol», «la température qui passe de très chaude à très froide»,

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Tout a commencé le 30 octobre dernier, lorsque le sac de l’instagrameuse a été volé devant son hôtel, avec à l’intérieur son téléphone et le téléphone professionnel de son compagnon. Après avoir localisé l’un des appareils volés grâce à la géolocalisation, le couple s’est approché d’une voiture de police près de l’hôtel.

«Nous ne parlons ni arabe ni français, alors j’essayais de communiquer en anglais et avec Google Translate», a-t-elle expliqué, mais les policiers «les ignoraient», selon ses dires. La jeune femme a donc commencé à filmer les agents afin de protester, et c’est là que son compagnon et elle ont été menottés et envoyés au poste. «Je cherchais juste de l’aide», s’est défendue celle qui «préférerait aller en Corée du Nord 10 fois encore plutôt que de retourner au Maroc».

Le compagnon de Gutierez, Toni, a été relâché un jour plus tard, après avoir donné le mot de passe du téléphone utilisé pour filmer les policiers.

De son côté, le site LeoDias a confirmé mardi dernier, photo à l’appui, que Gutierez a quitté la prison après plus d’un mois au Maroc. «Liziane Gutierrez a été aperçue à l’aéroport de Marrakech, quelques instants avant d’embarquer sur un vol pour Las Vegas, dans le Nevada, aux États-Unis, où il réside actuellement», a ajouté le média.

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