Washington estime la richesse de la famille Assad entre un milliard et deux milliards de dollars

Washington (AFP) – Le département d’État américain a annoncé jeudi que la valeur nette du président syrien Bachar al-Assad et de sa famille est estimée entre un milliard et deux milliards de dollars, malgré les efforts des États-Unis pour l’isoler sur son rôle dans le guerre dans son pays.
Et le ministère a déclaré dans un rapport préparé à la demande du Congrès et publié une partie jeudi, tout en gardant le reste secret, qu’il ne peut fournir qu’une “estimation inexacte” de cette richesse car il estime que la famille Assad possède des actifs. sous des noms fictifs ou via des transactions immobilières opaques.
Selon la partie publique du rapport, “les estimations basées sur des informations de source ouverte placent généralement la valeur nette de la famille Assad entre 1 et 2 milliards de dollars”.
Le ministère a ajouté, citant des informations non gouvernementales et des médias, que la famille Assad gère « un système de protection sociale complexe qui comprend des sociétés fictives et des sociétés écrans que le régime utilise comme outil pour accéder aux ressources financières ».
Elle a expliqué que cette richesse est détenue par le président syrien, sa femme, son frère, sa sœur, ses cousins, ses cousines et son oncle, dont la plupart font l’objet de sanctions américaines.
Elle a ajouté qu’elle n’avait pas assez d’informations sur la valeur nette des trois fils du président syrien, dont le plus jeune a 17 ans.
Et le Congrès américain a imposé des sanctions à Assad et aux membres de sa famille pour les empêcher d’effectuer des transactions financières, à un moment où le régime syrien a repris le contrôle de la plus grande partie du pays après une guerre qui a fait près d’un demi-million de morts au cours de une décennie.
Les États-Unis ont appelé Assad et les piliers de son régime à rendre des comptes, mais le président syrien reprend peu à peu sa place dans la région, d’autant plus que les Émirats arabes unis l’ont reçu en mars lors de sa première visite officielle dans un pays arabe depuis l’épidémie. de guerre dans son pays.

اترك رد

لن يتم نشر عنوان بريدك الإلكتروني.